Le nombre de personnes décédées au Yémen après avoir contracté le nouveau coronavirus a atteint 500, selon un décompte de Reuters, bien que les organisations humanitaires affirment que le nombre de morts est probablement beaucoup plus élevé.
Environ 80% de la population dépend de l’aide humanitaire au Yémen après des années de guerre. Le pays est divisé entre le gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite basé à Aden dans le sud et le mouvement Houthi basé dans la capitale Sanaa dans le nord.
Le gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite a déclaré 1740 cas de coronavirus, dont 499 décès, selon le décompte de Reuters. Les Houthis, qui contrôlent la plupart des grands centres urbains, n’ont pas fourni de chiffres depuis le 16 mai lorsque les autorités ont déclaré qu’il y avait quatre cas et un décès.
Les Nations Unies affirment que le virus circule rapidement et n’est pas détecté dans tout le pays et que les infections et les décès sont probablement beaucoup plus élevés.
Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé, il y a eu 1738 infections au COVID-19, avec 500 décès, mais le décompte n’inclut pas les chiffres des autorités houthistes.
Un porte-parole du ministère de la Santé du gouvernement a déclaré qu’il rapportait des chiffres quotidiennement et que «rien n’était caché». Les autorités houthies n’ont pas répondu aux demandes de commentaires sur les chiffres des coronavirus.
Avec Reuters