Les Émirats arabes unis, l’Égypte et la Russie soutiennent l’Armée nationale libyenne (LNA) dans l’est du pays, dirigée par le commandant Khalifa Haftar, qui a subi une série de brusques revers au cours de la semaine dernière.
« Avec le soutien du Conseil de sécurité nationale des États-Unis pour l’initiative égyptienne, l’élan arabe et international pour un cessez-le-feu immédiat, un retrait des forces étrangères et un retour sur la voie politique est renforcé », a déclaré le ministre d’État aux Affaires étrangères, Anwar Gargash. sur Twitter.
La Libye n’a pas eu d’autorité centrale stable depuis que le dictateur Mouammar Kadhafi a été renversé par les rebelles soutenus par l’OTAN en 2011 et est divisé depuis 2014 entre des administrations rivales à l’est et à l’ouest.
Le gouvernement d’accord national (GNA), reconnu internationalement et soutenu par la Turquie, est basé dans l’ouest du pays.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi a annoncé samedi une nouvelle initiative pour la Libye qui propose un conseil de direction élu et un cessez-le-feu à partir de lundi.
Dans une série de victoires rapides, le GNA a, avec le soutien de la Turquie, soudainement ramené la majeure partie du nord-ouest de la Libye sous son contrôle, anéantissant la tentative de Haftar d’unir le pays par la force.
Un panel d’experts de l’ONU a déclaré que les Émirats arabes unis avaient fourni à Haftar des armes et des mercenaires.
Aux côtés du président égyptien lors de l’annonce de l’initiative, Haftar a accepté l’initiative politique qui, selon les analystes, pourrait diluer son pouvoir sur son territoire oriental et pourrait témoigner de l’impatience de ses bailleurs de fonds étrangers.
Gargash a déclaré que la communauté internationale ne peut pas accepter que les combats se poursuivent, ajoutant qu’une solution politique globale est nécessaire pour toutes les parties libyennes au conflit.
Le Conseil de sécurité nationale des États-Unis a tweeté dimanche qu’il était encouragé par le plan égyptien.
Avec Reuters