En politique, les journaux se font écho de la réaction du Parti démocratique sénégalais (PDS) de Me Abdoulaye Wade après la formation du nouveau gouvernement sur fond de retrouvailles entre la majorité et une partie de l’opposition.
Selon Lii quotidien, «le PDS dénonce une stratégie pour + imposer un troisième mandat +».
« Constituée spécialement en vue d’imposer aux Sénégalais un éventuel troisième mandat, cette équipe de circonstance se résume en réalité à des marchands politiciens et n’est assurément pas à la hauteur des immenses défis liés à notre pays est confronté », fustige le PDS dans un communiqué.
Selon La Tribune, «Me Wade ouvre un nouveau front de l’opposition». «Le PDS estime que le Sénégal est entre les mains d’une coalition politique, fruit de négociations secrètes, guidées par des intérêts personnels et aux antipodes des préoccupations des compatriotes. Me Wade et cie préconisent pour y faire face à la mise en place d’un front d’opposition alternatif », dit le journal.
Pour Kritik, «le PDS se radicalise et désavoue Antoine Diome», le nouveau ministre de l’Intérieur. » Le Pape du Sopi reprend service et invite les patriotes soucieux de la restauration de notre démocratie, du respect, de la défense et de la promotion des libertés, au sein large front pour faire face aux dérives incessantes et intolérables du régime (….) ».
A propos des «retrouvailles» entre Macky Sall et Idrissa Seck, «Wade maudit l’alliance et ouvre un front», selon L’As.
Selon Enquête, «le PDS dénonce des + marchandises politiciens +». Le journal qui s’intéresse également au comité de pilotage du dialogue national écrit: ‘’ Tout ça pour ça! Après avoir amusé la galerie pendant des semaines voire des mois, le prétendu dialogue national semble faire pschitt! ».
‘’A ce jour, une seule commission, sur les huit, est parvenue à déposer un rapport sur la table du président de la République. Il s’agit de la commission politique dirigée par le général Mamadou Niang. Les 7 autres sont totalement bloqués et semblent être suspendus aux décisions du chef de l’État et de la famille Ibrahima Sagna, président du comité de pilotage du dialogue national », ajoute Enquête.
Source A s’intéresse aux «ex-combattants», allusion aux opposants qui ont fini par faire alliance avec Macky Sall. «Depuis 2012, Macky Sall se promène au sein de l’opposition avec un bâton et une carotte pour réduire au silence ses adversaires», note le journal.
’’ Parmi ses opposants farouches, d’hier, devenus sourds-muets, figurent Me Ousmane Ngom, Samuel Sarr, Me Souleymane Ndéné Ndiaye, Aïssata Tall Sall, El Hadj Amadaou Sall, Idrissa Seck… », fait observer la publication.
Le Témoin consacre un dossier au drame de l’émigration clandestine et affiche en Une: «quand la pauvreté alimentaire le + barça-barsakh + (Barcelonne ou la mort)».
L’extrême pauvreté est une réalité dans notre pays. Les effets du Covid-19 n’ont pas fini d’engendrer des dégâts dans les conditions de vie des ménages. Déjà éprouvés avant la pandémie par la crise économique, ces familles démunies ont touché le fond depuis le mois de mars, date de l’apparition des premiers cas de coronavirus dans notre pays », lit-on dans le journal.
Sud Quotidien note que «plusieurs politiques ont été initiées par l’État du Sénégal et soutenues par l’Union européenne (UE) pour lutter contre l’émigration irrégulière». » Des financements ont été octroyés pour endiguer le phénomène mais il perdure, des jeunes continuent à braver l’Océan atlantique (….) », Dit le quotidien qui déplore » des politiques à coup de milliards, aux résultats insignifiants » .
Le Soleil revient sur la célébration de la Journée des Forces armées et affiche en Une: «Les nouvelles ambitions de Macky Sall pour les armées». «Acquisition de patrouilleurs, érection de bases, stations navales et fluviales, surveillance aérienne….», Liste le journal.