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L’UDP condamne le recours à la force contre des civils

Le Parti démocratique uni (UDP), déclare qu’il condamne fermement le recours disproportionné à la force et les actes de violence contre des manifestants innocents qui exerçaient leurs droits démocratiques de manifester en vertu d’un permis délivré par l’inspecteur général de la police.

Le parti exhorte en outre les défenseurs des droits des femmes à s’élever contre les mauvais traitements infligés aux femmes manifestantes, tout en condamnant également la fermeture des stations de radio privées.

Ci-dessous, lisez le texte intégral du communiqué de presse du parti.

Le Parti démocratique uni a observé avec une grande inquiétude les événements du 26 janvier 2020 entre les forces de sécurité et les membres / sympathisants du «Mouvement des trois ans de Jotna».

Le Parti démocratique uni est connu pour son respect des droits de l’homme, sa tolérance et son adhésion à la liberté d’expression et de réunion; comme en témoigne sa conduite au cours des 25 dernières années. Nous condamnons donc fermement le recours disproportionné à la force et les actes de violence contre des manifestants innocents qui exerçaient leurs droits démocratiques de manifester en vertu d’un permis délivré par l’inspecteur général de la police.

Le parti a pris note d’images graphiques de Gambiens brutalisés par le personnel de la Police Intervention Unit (PIU). Cela comprenait le passage à tabac de manifestantes déjà arrêtées. L’UDP exhorte ceux qui continuent de plaider et prétendent être des partisans des droits des femmes à revoir leurs positions en vue des mauvais traitements infligés aux manifestantes innocentes.

La fermeture des maisons des médias est inacceptable. Selon les médias, le ministre de l’Information n’était au courant d’aucune décision prise de fermer ces médias. Nous condamnons cette action de la part de la police et exhortons le gouvernement à rouvrir immédiatement ces stations de radio. La fermeture arbitraire de maisons de presse et l’arrestation de journalistes ont été la marque de l’administration Jammeh.

Le parti comprend également que de nombreuses personnes arrêtées se sont vu refuser l’accès à des conseils juridiques et à des visites familiales; et certaines des personnes arrêtées ont besoin de soins médicaux. Ces droits leur ont été refusés, ce qui rappelle les excès de l’ère Jammeh.

Les images des médias montraient également un jeune homme qui avait perdu ses dents et saignait abondamment à la suite des violences de la CEP. Ce ne sont pas le genre d’images et les types d’actions que les Gambiens s’attendent à voir après 2016, ce n’est pas non plus le changement que les Gambiens ont voté en décembre 2016.

Le Parti démocratique uni appelle le gouvernement à respecter les principes de l’état de droit et à coopérer avec la Commission des droits de l’homme pour mener une enquête sur les raisons pour lesquelles une manifestation pacifique et licite a été violemment perturbée.

Nous appelons également tous les citoyens à faire preuve de retenue et à respecter l’état de droit dans l’exercice de leurs droits dans l’intérêt de la paix et de la sécurité nationale.

 

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