La lutte contre la cybercriminalité ne sera gagnée qu’avec la synergie des actions des Etats. C’est l’avis de Sidy Moctar Aïdara, expert en cyber stratégie et intelligence cyber qui intervenait, le vendredi 30 avril 2021, en marge d’un Fuck Up Night organisé par la Fondation Friedrich Naumann.
La lutte contre les cyber-attaques requiert une collaboration entre les pays. C’est la principale recommandation de l’expert en cyber stratégie et en intelligence cyber, Sidy Moctar Aïdara, en marge d’une session de partage d’expériences en entrepreneuriat ( Fuck Up Night) organisé par la Fondation Friedrich Naumann et l’Université catholique de l’Afrique de l’Afrique de l’Ouest. « Aucun pays ne peut seul lutter efficacement contre la cyber criminalité. Il faut la coopération internationale », a défendu l’expert. Selon ce dernier, c’est l’impératif de collaborer pour traquer les Hackers ou d’autres personnes et des auteurs d’autres délits liés à l’utilisation des l’internet ou des données que les Etats ont ratifié la Convention de Budapest, le premier traité international qui lutte contre la Cybercriminalité. La protection des données liées à l’économie, à la santé et d’autres secteurs de la vie active revêt un enjeu au regard des dommages que leur subtilisation pourrait entraîner. « Aucun pays ne peut jouer avec la protection des données sur ces industries, son économie et dans d’autres secteurs de l’économie », a indiqué Sidy Moctar Aïdara.
Pour faire face à ces menaces, la France a mis en place l’Agence nationale d’information, le Maroc a crée l’Agence nationale du système d’information. « Au Sénégal, nous n’avons pas encore d’agence par contre nous avons des lois qui répriment la cybercriminalité », avance le spécialiste de la cybersécurité au cours de cette séance de Fuck Up Nigth où il a été question d’échanges sur les échecs en entrepreneuriat. Plusieurs intervenants ont invité les étudiants ou d’autres personnes qui veulent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale à s’armer de patience et à ne pas céder aux premiers faux pas. En tout état de cause, l’entrepreneuriat est la réponse aux chômages. « Les pays qui se développent sont ceux qui ont plus d’entrepreneurs que de fonctionnaires. Pour résoudre l’emploi des jeunes, il faut soutenir l’entrepreneuriat et créer les conditions de développement des entreprises », a souligné le directeur de la Fondation Friedrich Naumann pour l’Afrique de l’Ouest.
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