Le paysage politique sénégalais est en pleine effervescence suite à l’annonce d’une alliance inédite entre l’Alliance pour la République (APR), le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et Rewmi. Ensemble, ces partis ont formé la coalition Takku Wallu Sénégal en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. La grande surprise vient de la désignation de l’ancien président Macky Sall comme tête de liste nationale, une décision qui fait couler beaucoup d’encre dans les cercles politiques.
Cette information, initialement révélée par Dakaractu, marque un tournant significatif pour l’ex-président, qui s’était éloigné de la scène politique depuis sa démission le 1er avril 2024. Son retour soulève des questions sur la manière dont il compte concilier son rôle potentiel de député avec son statut d’ancien président.
Depuis son départ, Macky Sall n’a pas remis les pieds au Sénégal, alimentant les doutes sur ses intentions réelles. Certains analystes prédisent qu’il pourrait choisir de ne pas siéger directement à l’Assemblée nationale, déléguant cette responsabilité à un suppléant. Cette stratégie lui permettrait de rester en retrait tout en maintenant une influence sur la vie politique du pays.
Face à lui se dresse Ousmane Sonko, l’actuel Premier ministre et une figure montante de l’opposition. La confrontation entre ces deux leaders charismatiques est perçue comme un véritable choc des titans, chacun défendant des visions divergentes pour l’avenir du Sénégal.
Les semaines à venir s’annoncent cruciales pour observer les implications de cette candidature inattendue et les dynamiques politiques qui en découleront. Le résultat de cette élection pourrait redéfinir le paysage politique sénégalais pour les années à venir.