Il a ensuite annoncé un repositionnement de son parti, l’Alliance pour la solidarité au Mali (Asma), sur l’échiquier politique local. « Nous avons décidé d’agir désormais avec d’autres partis, au premier rang desquels nos amis de l’Adema, pour constituer un bloc encore plus fort des forces démocratiques et des forces du changement », a-t-il déclaré. L’Alliance pour la démocratie au Mali est le principal allié du parti au pouvoir au sein de la mouvance présidentielle. En clair, l’ancien chef du gouvernement malien veut créer un nouveau bloc pour deux raisons : continuer à soutenir les actions du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, mais également songer dès à présent à 2023, l’année de la prochaine présidentielle.