La justice va enfin se prononcer sur l’affaire du meurtre de Fatouma Matar Ndiaye, aux contours nébuleux. Après trois (3) ans d’attente, le procès aura finalement lieu dès le début de l’année 2020, le 7 janvier prochain.
Des sources du journal L’Observateur informent qu’en prélude de ce procès, des diligences ont été faites par dame justice et que les proches de la défunte, ainsi que du présumé meurtrier, Samba Sow, ont régulièrement reçu leurs convocations depuis lundi 16 décembre 2019. Il s’agit notamment de la dame, Ndémou Niang, mère de la défunte, sa sœur Bineta Ndiaye dit Bolo, son fils Adama Bâ (gravement blessé le présumé meurtrier).
Le présumé meurtrier, Samba Sow, chauffeur de la défunte qui a été accusé d’avoir égorgé sa patronne, a lui aussi reçu sa convocation ainsi que toutes les personnes entendues par la police à l’enquête préliminaire.
Le 19 novembre 2016, la mort atroce de Fatouma Matar Ndiaye a été annoncée. La Vice-présidente du Conseil économique social et environnemental a été égorgée dans sa chambre à Pikine, une localité située dans la banlieue dakaroise. Son chauffeur, Samba Sow, mis aux arrêts, passe pour le meurtrier présumé du ce crime. Il a été déféré au parquet de Dakar, le lendemain du drame.
Adama Bâ, fils de la défunte a, par la suite, fait une sortie dans la presse pour révéler que : « le meurtre de sa mère a été commandité par des personnalités politiques membres du parti présidentiel à Pikine ».
Des ses récentes chroniques hebdomadaires, le journaliste Pape Alé Niang a publié des éléments audios du présumé meurtrier qui dit avoir agit sous l’influence mystique d’un marabout engagé par des responsables du parti au pouvoir.