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Morgan Stanley ne se voit pas confier un rôle consultatif dans la vente du pipeline Aramco: sources

Morgan Stanley (MS.N) n’a pas reçu de rôle de conseil sur la vente potentielle d’une participation dans les pipelines de Saudi Aramco, un accord d’une valeur de plus de 10 milliards de dollars, ont déclaré deux sources à Reuters.

La banque d’investissement américaine, qui avait précédemment conseillé la plus grande société pétrolière du monde, cherchait à l’origine à faire partie du groupe consultatif sur tout accord, ont ajouté les sources.

Cependant, Aramco a mandaté JP Morgan (JPM.N) et le MUFG japonais (8306.T) pour le conseiller sur l’accord, qui en est encore à ses débuts, mais fournirait à la société des liquidités à un moment où les prix du pétrole étaient faibles en raison de la crise des coronavirus, ont indiqué les sources.

Morgan Stanley, Aramco, JP Morgan et MUFG ont tous refusé de commenter.

Bien que Morgan Stanley ait été l’un des meilleurs conseillers d’Aramco lors de son introduction en bourse l’année dernière, trois banques locales – NCB, Samba et HSBC Saudi Arabia – ont fini par contrôler la majeure partie du processus lorsque la cotation a été réduite.

Les banques d’investissement américaines ont récemment réduit leurs prêts en dehors de leur marché intérieur pendant la crise des coronavirus, ont déclaré des sources à Reuters le mois dernier.

 

La vente de pipelines d’Aramco serait similaire à la voie prise par la compagnie pétrolière nationale d’Abu Dhabi ADNOC l’année dernière, lorsqu’elle a levé 4 milliards de dollars en vendant une participation de 40% dans sa division pipelines aux sociétés d’investissement américaines KKR et BlackRock, ont indiqué les sources.

Alors qu’ADNOC est en train de reproduire son accord en vendant ses actifs de gazoducs, ont indiqué des sources à Reuters, dans le cas d’Aramco, le processus s’avère plus difficile et évolue plus lentement, ont ajouté les sources.

L’Arabie saoudite est considérée par les investisseurs internationaux comme plus risquée, a déclaré l’une des sources, citant une attaque contre des usines pétrolières saoudiennes l’année dernière, le meurtre en 2018 du journaliste Jamal Khashoggi au consulat saoudien à Istanbul et la guerre au Yémen.

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