Le Sénégal pourrait se passer du ministère de la culture selon Moustapha Diakhaté. Dans le communiqué du conseil des ministre tenu ce mercredi 16 septembre le président de la République de mande « au Ministre de la Culture de travailler à la contractualisation de polices d’assurance pour les bâtiments et édifices culturels et de veiller à la réhabilitation et au fonctionnement optimal du Théâtre national Daniel SORANO ».
Un fait qui pousse l’ancien parlementaire de s’interroger sur l’importance du ministère de la culture. Pour lui cette situation est imaginable pour « le pays de Senghor, le pays de Sembéne, le pays qui a organisé deux festivals mondiaux des Arts nègres ».
Selon Moustapha Diakhaté, au-delà de la contractualisation de polices d’assurance pour les bâtiments et édifices culture « il faut contractualiser mais leur gestion ».
« Un Etat digne de ce nom a autre chose à faire que de gérer Daniel Sorona, le Grand théâtre, la Maison de la Culture Ndouta Seck, la Place du Souvenir, la Maison de Feu Léopold Sédar Senghor ou le Centre culturel Blaise Senghor » ajoute-t-il.
L’ancien ministre conseiller estime tout simplement que « le secteur privé national peut mieux faire que l’Etat en matière de gouvernance des espaces culturels. »
Et pour lui « l’annonce du Président de la République est la preuve qu’il y’a mille et une raison d’en finir avec le ministère de la culture et surtout la gestion étatisée des lieux de spectacles culturels ».
L’autre fait est également pour lui « dans une démocratie, la culture est l’affaire de chacun, et qu’il n’appartient pas à un pouvoir politique de la dicter. »
« Il se trouve que bien des compétences du ministère de la culture telles que l’éducation artistique, l’architecture, le patrimoine, les bibliothèques et les musées peuvent être confiées au ministère de l’éducation nationale ou les Communes et Villes » termine Moustapha Diakhaté.
Avec Senegal7