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Mouvement de contestation au Mali : Escalade à Bamako

Bamako a connu vendredi une journée tendue en près d’un an, avec une nouvelle manifestation contre le président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

Rédaction by Rédaction
12 juillet 2020
in La une
6 min read
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La manifestation a été marquée par des heurts entre les forces de l’ordre et les manifestants, faisant deux morts et 70 blessés, selon un nouveau bilan officiel hospitalier, cité par des médias, et des attaques d’édifices publics, dont le siège de l’Assemblée nationale.

Dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi, le chef de l’Etat a annoncé l’ouverture d’une «enquête» pour établir «le bilan et les circonstances exactes des pertes humaines et matérielles».

Il a indiqué qu’il entend «assurer la sécurité des biens, des citoyens et des institutions», et ce, «sans faiblesse aucune», tout en affirmant sa «volonté de poursuivre le dialogue» et «apaiser la situation».

«Les événements à Bamako sont préoccupants», a tweeté l’envoyé spécial américain pour le Sahel, Peter Pham, «tout changement extraconstitutionnel de gouvernement est hors de question».

La mobilisation de vendredi est la troisième grande manifestation organisée en moins de deux mois par la coalition du Mouvement du 5 Juin, formée de chefs religieux, d’hommes politiques et de la société civile, qui conteste le président Keïta, au pouvoir depuis 2013.

Il réclame la dissolution du Parlement, la formation d’un gouvernement de transition dont il désignerait le Premier ministre, ainsi que le remplacement des neuf membres de la Cour constitutionnelle, accusée de collusion avec le pouvoir.

Quant à la démission du Président, la coalition a déclaré le 1er juillet ne plus faire du départ de ce denier un préalable à un dialogue avec le pouvoir pour sortir de la crise.

Pour apaiser les tensions, le Président a indiqué mardi qu’il pourrait nommer au Sénat des candidats malheureux qui briguaient un siège de député aux élections législatives de mars. Mais ces candidats déçus ont affirmé qu’ils ne sont pas intéressés par un siège de sénateur. «Nous sommes les candidats spoliés.

Nous ne voulons rien d’autre que nos sièges de députés pour aller représenter à l’Assemblée nos populations», a déclaré Ibrahim Kébé, l’un de ces candidats malheureux. «Nous sommes les véritables députés élus. Nous avons dit au Président que le Sénat ne nous intéresse pas. Nous voulons retrouver nos sièges de députés», a soutenu de son côté l’ancien candidat Adama Diarra.

Mercredi, le Président a ouvert la voie à un réexamen d’une décision rendue par la Cour constitutionnelle sur les résultats des législatives et considérée comme un déclencheur de la crise politique traversée par le pays.

Dans une allocution télévisée, il a évoqué ce qu’il a appelé un «remembrement» rapide de la Cour constitutionnelle, c’est-à-dire la nomination de nouveaux juges.

Il a laissé entendre que la Cour nouvellement formée pourrait réexaminer la décision prise par cet organe après les législatives de mars-avril et invalidant une trentaine de résultats initialement proclamés. Sur la trentaine de résultats des législatives invalidés par la Cour constitutionnelle, une dizaine l’a été au profit de membres de la majorité présidentielle, à commencer par celui qui allait ensuite être élu à la présidence du Parlement.

Il a admis que «l’arbitrage du dernier scrutin par la Cour (constitutionnelle) sortante a posé problème et continue à poser problème». Au moins quatre des neuf juges ont annoncé leur démission depuis le début de la crise et un cinquième est décédé. Le Président n’a pas accédé jusque-là à l’exigence de dissolution du Parlement, mais il a jugé «hautement probable que les solutions trouvées par la nouvelle Cour constitutionnelle résolvent la question de l’Assemblée nationale».

Comme il n’a pas totalement exclu une dissolution de l’Assemblée. «Si la paix du Mali passe par là et que j’ai les moyens constitutionnels de le faire sans, plus tard, risquer de créer un vide constitutionnel dommageable pour tout le pays, je le ferai sans hésiter», a-t-il déclaré. Il a néanmoins réaffirmé sa confiance dans le Premier ministre qu’il a maintenu après les législatives, Boubou Cissé, qui n’a toujours pas pu former de gouvernement. Aussi, il a rappelé sa proposition de gouvernement d’union nationale.

Situation sécuritaire inquiétante

La crise politique intervient alors que ce pays de l’Afrique de l’Ouest est confronté depuis 2012 à la menace djihadiste, combattue par une intervention internationale initiée, et à laquelle se mêlent de meurtrières violences intercommunautaires. Cinq ans après un accord de paix, les violences persistent, se propageant vers le Sud, ainsi que le Burkina Faso et le Niger voisins, en particulier à la zone des «trois frontières» entre ces pays pauvres.

Le 11 janvier 2013, la France lance l’opération «Serval» pour enrayer la progression des djihadistes, qui évacuent trois jours plus tard les grandes villes du Nord. Fin janvier, les soldats français et maliens reprennent Gao, entrent sans combat dans Tombouctou et s’emparent de l’aéroport de Kidal.

Le 1er juillet, la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) est lancée, prenant le relais d’une force panafricaine. Le 11 août 2013, Ibrahim Boubacar Keïta est élu président. En mai 2014, l’armée malienne essuie une défaite cuisante à Kidal, face à des groupes rebelles touareg et arabes qui reprennent le contrôle de la ville. Le 1er août, «Serval» est remplacée par l’opération «Barkhane», qui mobilise initialement 3000 soldats français à travers le Sahel (plus de 5000 actuellement).

En mai-juin 2015, un accord de paix est signé par le camp gouvernemental et l’ex-rébellion. A partir de 2015, se multiplient les attaques contre les forces maliennes ou étrangères, ainsi que des lieux fréquentés par des étrangers, y compris à Bamako.

Le 20 novembre, un attentat contre l’hôtel Radisson Blu fait 20 morts, dont 14 étrangers. Depuis, l’état d’urgence est imposé quasiment sans interruption dans le pays.

En mars 2017, les djihadistes liés à Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi), dont les groupes de Mohktar Belmokhtar et du prédicateur radical peul Amadou Koufa, se fédèrent en un Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), dirigé par Iyad Ag Ghaly. Depuis, cette alliance a revendiqué la plupart des attentats dans cette partie du Sahel. Début juillet de l’année en cours, une attaque de villages dogons du centre du Mali et une embuscade contre les soldats maliens ont fait au moins 40 morts civils et militaires, dans les dernières tueries qui ont ensanglanté le pays.

Du 1er janvier au 21 juin 2020, la division des droits de l’homme et de la protection de la Minusma a examiné 83 incidents de violences intercommunautaires dans la région de Mopti (centre du Mali). Les milices appartenant à la communauté peule ont été responsables d’au moins 71 de ces incidents violents, entraînant la mort de 210 personnes. En parallèle, celles issues de la communauté dogon ont perpétré 12 attaques, faisant au moins 82 morts.

Des personnes ont également été enlevées, contraintes de rejoindre des milices communautaires ou déplacées, les assaillants visent à infliger des dommages importants et durables aux communautés, en incendiant des maisons, en pillant des biens et des greniers et en tuant ou en volant du bétail.

Ces attaques intercommunautaires ont également été alimentées et instrumentalisées par Al Qaîda au Maghreb islamique, l’Etat islamique dans le Grand Sahara, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans et autres groupes armés similaires ou affiliés, qui ont utilisé la violence intercommunautaire pour recruter des membres dans leurs rangs.

Ces groupes armés ont accru leur présence dans les régions du Centre, alors qu’ils continuent d’être mis en difficulté dans le nord du Mali par les forces nationales et internationales. Selon les données de la division des droits de l’homme et de la protection, depuis le début de l’année, ces groupes ont été responsables de 105 atteintes aux droits de l’homme dans la région de Mopti, notamment la mort de 67 personnes.

Des membres des Forces de défense et de sécurité maliennes (FDSM), envoyés dans la région pour lutter contre la violence communautaire, et des groupes armés ont eux-mêmes été impliqués dans des violations des droits de l’homme, ciblant principalement des membres de la communauté peule. A ce stade de l’année, la division des droits de l’homme et de la protection a recensé 230 exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires attribuées à des membres des FDSM, dans les régions centrales de Mopti et Ségou.

Quarante-sept de ces morts, survenues lors de cinq incidents qui ont eu lieu en mars 2020, sont attribués aux forces de défense et de sécurité maliennes, agissant probablement sous le commandement de la Force conjointe du groupe des cinq pays du Sahel (Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso, Mali )M.

Rédaction

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