Nabou Léye, la danseuse et actrice reconnue, a été logée dans la chambre 5 du camp pénal de Liberté 6, comme le rapporte le journal L’Obs. Depuis son arrivée mercredi, elle partage sa cellule avec dix autres femmes, qui l’ont accueillie avec une calme bienveillant. Ses codétenues ont tenté de lui remonter le moral en lui rappelant que « la prison fait partie de la vie, et nul ne peut échapper à son destin. »
Malgré cet accueil chaleureux, Nabou Léye a visiblement du mal à s’adapter à cette nouvelle réalité. Selon le journal, elle s’est isolée dans un coin de la cellule, passant une nuit agitée, sans fermer l’œil et plongée dans ses pensées. Cette première nuit en détention a été marquée par une profonde introspection et une anxiété palpable.
Le lendemain, à 9 heures, elle a été conduite au service de l’assistance sociale pour recevoir des explications sur le règlement intérieur de la prison. Ce moment a également été l’occasion pour les gardes pénitentiaires de procéder à une vérification de sécurité, en défaisant ses tresses pour s’assurer qu’aucun objet prohibé, tel que des aiguilles ou des drogues, n’était caché.
Éprouvée par cette expérience, Nabou Léye a finalement pu passer un appel à sa famille, un moment décrit comme chargé d’émotion. Dévastée, elle a pu partager ses sentiments et ses inquiétudes avec ses proches, un petit répit face à l’adversité qui l’entoure.
Cette situation met en lumière la dure réalité de la vie en prison pour les femmes, et soulève des questions sur le soutien émotionnel dont elles ont besoin, en particulier pour celles qui, comme Nabou Léye, ont vécu sous les projecteurs de la célébrité.