Le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, Samba Sy, a souligné lundi la nécessité ’’d’une entente forte’’ dans la lutte contre le travail des enfants et la prévention des travaux dangereux.
’’Nous avons besoin d’une entente forte dans la lutte contre le travail des enfants tout comme dans d’autres domaines si nous voulons aboutir à des résultats dans la durée’’, a-t-il dit, lors d’un atelier de travail du programme de lutte contre le travail des enfants avec les acteurs de la filière du pain.
’’Si nous voulons prémunir nos enfants, les protéger et les préserver, il ne faut pas que nous pensions que c’est l’affaire des uns contre les autres’’, a t-il ajouté.
’’Si on en fait l’affaire du patronat seulement, des syndicalistes ou même seulement des travailleurs ou des patrons de boulanger ça ne pourra pas se régler et je ne vois comment nous pourrions espérer résoudre de manière significative un tel problème’’, a t-il poursuivi.
Selon lui, il existe des questions qui exigent une sorte de volonté générale qui devrait engager tous les citoyens.
’’La problématique du travail des enfants chez nous est une question complexe puisqu’elle est au confluent de plusieurs déterminants et les questions de cette nature ne se dénoue pas facilement que cela’’, a dit le ministre.
’’Il faut que nous en fassions une affaire commune parce que si le parent qui peut être membre du gouvernement, le boulanger, les syndicalistes (…), n’est pas convaincu et ne contribue pas à la lutte contre le travail des enfants’’, a-t-il expliqué.
’’Cette question cristallise des conceptions de l’enfance différentes, des divergences liées aux représentations sociales et aux lieux de socialisation valorisante. Néanmoins un consensus mondial a obtenu’’, a-t-il souligné.
Le Sénégal ’’a capitalisé beaucoup d’avancées mais nous devons reconnaitre que nous n’avons pas fait l’intégralité du parcours’’