Tel-Aviv – 24 juin 2025 | Dans une déclaration explosive, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a publiquement revendiqué la destruction des principales infrastructures nucléaires iraniennes, affirmant que le programme nucléaire de la République islamique a été entièrement « ruiné » par des opérations israéliennes ciblées.
« Nous avons rasé les importantes installations nucléaires d’Arak, Natanz et Ispahan, et détruit l’usine d’enrichissement de Fordow. Nous avons détruit leurs archives nucléaires. Nous avons ruiné le projet nucléaire iranien. Et s’ils envisagent de le relancer, nous frapperons à nouveau », a-t-il déclaré avec fermeté devant un parterre de journalistes et d’officiers militaires à Jérusalem.
Une guerre de l’ombre désormais assumée au grand jour
Ces propos marquent un tournant : jusqu’ici, Israël avait maintenu une politique d’ambiguïté stratégique, laissant planer le doute sur son rôle dans les sabotages et assassinats de scientifiques iraniens liés au nucléaire. En rompant ce silence, Netanyahou affirme ouvertement la responsabilité d’Israël dans ce qu’il qualifie de « neutralisation complète » du programme nucléaire de Téhéran.
Selon lui, les cibles détruites incluent :
- Le réacteur à eau lourde d’Arak, qui pouvait théoriquement produire du plutonium militaire.
- Le complexe d’enrichissement de Natanz, déjà touché par des cyberattaques et explosions mystérieuses ces dernières années.
- Le centre nucléaire d’Ispahan, lié à la conversion d’uranium.
- Le site ultra-protégé de Fordow, creusé dans la montagne et considéré comme l’un des plus résistants aux frappes.
Netanyahou ajoute que les archives nucléaires secrètes iraniennes ont été saisies et détruites, faisant allusion à l’opération spectaculaire du Mossad de 2018.
L’Iran dénonce une provocation et menace de riposte
La réaction de Téhéran ne s’est pas fait attendre. Le ministère iranien des Affaires étrangères a accusé Israël de « terrorisme d’État » et promis des représailles « rapides, directes et proportionnées ».
« Cette déclaration est une fiction dangereuse, mais si ces actions ont réellement eu lieu, alors Israël a franchi une ligne rouge. Notre réponse sera à la hauteur », a déclaré un haut responsable iranien sous couvert d’anonymat.
Un silence inquiétant des grandes puissances
Ni Washington, ni l’Union européenne, ni l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’ont encore réagi. Si les affirmations de Netanyahou sont confirmées, cela représenterait l’une des opérations de sabotage les plus spectaculaires depuis l’ère post-guerre froide.
Des experts interrogés estiment qu’Israël cherche, à travers cette déclaration, à :
- Dissuader l’Iran de relancer son programme nucléaire.
- Adresser un avertissement clair aux puissances occidentales tentées de renouer un accord avec Téhéran.
- Montrer sa capacité de frappe anticipative malgré les tensions régionales.
Vers une nouvelle escalade ?
Cette annonce s’inscrit dans un contexte déjà explosif : conflits en Syrie, tensions au Liban-Sud, guerre prolongée à Gaza. L’Iran, quant à lui, maintient un niveau d’enrichissement d’uranium jugé très préoccupant par l’AIEA.
Si les menaces de Netanyahou deviennent actes à nouveau, la région pourrait basculer dans un affrontement ouvert entre deux puissances qui mènent, depuis plus d’une décennie, une guerre dans l’ombre.