Ce vendredi 7 février 2025, Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française, se fait poser un bracelet électronique à son domicile, une mesure qui fait suite à sa condamnation définitive dans l’affaire des écoutes. Il devient ainsi le premier ex-président français à se soumettre à cette procédure.
Le 28 janvier dernier, l’ex-président avait été convoqué par un juge au tribunal de Paris pour fixer les modalités de l’exécution de sa peine. À l’issue de cette convocation, le début de l’application de la mesure a été déterminé pour le 7 février. Ce matin, un agent de surveillance électronique de l’administration pénitentiaire s’est rendu chez Sarkozy pour lui poser le bracelet électronique à la cheville et paramétrer le dispositif.
En vertu de cette mesure, Sarkozy ne pourra plus quitter son domicile que durant certaines heures, définies lors de son entretien avec le juge la semaine passée. L’entourage de l’ancien président a refusé de commenter l’événement, tout comme son avocate, Jacqueline Laffont, qui a simplement déclaré : « La procédure suit son cours, je n’ai aucun commentaire à faire. »
Cette procédure fait suite au rejet de son pourvoi en cassation le 18 décembre 2024, qui a rendu définitive sa condamnation pour corruption et trafic d’influence dans le cadre de l’affaire des écoutes. Ce verdict de la cour d’appel avait prononcé un an de prison ferme, aménagé sous bracelet électronique.
Ainsi, cette décision marquante renforce l’idée que même les plus hauts responsables politiques de la République ne sont pas à l’abri des conséquences judiciaires de leurs actes.