Faciliter le recrutement de femmes musulmanes. C’est dans cet objectif que la police néo-zélandaise a décidé d’intégrer le hijab à son uniforme.
«Nous avons besoin de personnes avec des capacités, des milieux d’origine et des niveaux d’expériences différentes. La diversité est essentielle pour que nous puissions servir aux besoins des communautés néo-zéalandaises », a déclaré la police nationale dans un communiqué. Ce projet a vu le jour le 11 novembre dernier, après deux années de développement.
La policière qui a inauguré ce nouvel uniforme a été élargi mis en avant dans les médias. Le gendarme Ali s’est en effet engagé dans les forces de l’ordre après les attentats de Christchurch, qui avait fait 51 morts dans deux mosquées de la ville. «J’ai réalisé que plus de femmes musulmanes étaient nécessaires dans la police pour soutenir la population», explique-t-elle au New Zealand Herald. Fière de pouvoir porter le hijab dans sa vie professionnelle, elle assure qu’en le voyant «plus de femmes musulmane voudront s’engager».
Si cela est une première dans le pays océanien, d’autres forces de l’ordre ont déjà mis en place cette pratique à travers le monde. Comme le rappelle la BBC, une policière australienne portait le voile dès 2004, quand les agents londoniennes ont obtenu l’autorisation en 2006. En France, le port du hijab pour les forces de l’ordre n’est pas autorisé.
CNews