la troisième session de l’année 2020 du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) est clôturée, ce vendredi 18 décembre. Malgré un contexte de crise sanitaire difficile, le HCCT a réussi à tenir trois sessions ordinaires au cours de l’année, tout en respectant les mesures barrières édictées. Grâce un écosystème technique de dernière génération, notre Institution a su relever le défi à travers sa Division informatique. Dans ce contexte de crise sanitaire, il aurait été difficile, voire impossible, de garder le lien avec tous les Hauts Conseillers et de poursuivre ainsi les travaux de l’année 2020.
Pour rappel, notre première session avait comme thème général, « l’équité territoriale », déclinée en trois sous-thèmes :
• Statut de la commune-pôle urbain de Diamniadio et des villes capitales de régions ;
• statut du chef de village et du délégué de quartier ;
• solidarité et dialogue des territoires : intercommunalité, transcommunalité et pôles territoires.
Concernant la deuxième session ordinaire, nous avons compris que la gouvernance des territoires demande des moyens importants et que l’Etat, seul, ne peut pas réaliser le développement au niveau local. A cela vient s’ajouter la crise sanitaire avec ses incidences économiques qui ont réduit drastiquement les ressources financières de l’Etat.
C’est ainsi que le Haut Conseil de collectivités territoriales s’est penché sur « la problématique de la fiscalité et du financement des Collectivités territoriales ».
Dans cette même volonté d’explorer toutes les opportunités de financements innovants, en particulier celles qu’imposent la mondialisation et la globalisation, la troisième session a consacré la réflexion sur la « coopération décentralisée » comme source de renforcement technique et de financement des projets de développement des Collectivités territoriales.
Pour réaliser l’ensemble de ces Avis et recommandations sur les questions ciblées, notre Assemblée plénière a été le lieu de rencontre et de dialogue avec les services techniques de l’Etat, les acteurs territoriaux, les ONG et la société civile, ainsi que les partenaires techniques et financiers. Ce cadre a été le centre de gestation de nos productions, qui sont le fruit de plusieurs heures de travail, de recherche, d’auditions, de réflexion et d’analyse. Au total, pour cette année 2020, nos travaux ont permis de formuler onze (11) Avis et plus de cent soixante-dix (170) Recommandations stratégiques et opérationnelles. A cela viennent s’ajouter Cinq (5) résolutions et trois (3) motions.
A.M.N.