Le Premier ministre Ousmane Sonko se prépare à faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG) à l’Assemblée nationale, mais la situation actuelle est marquée par une attente stratégique. Abdou Sané, un proche de Sonko, a déclaré dans **Bès-Bi Le Jour** qu’il n’y aurait pas de DPG sans la formation d’une nouvelle Assemblée nationale. Cela implique que Sonko attend la dissolution de l’actuelle Assemblée pour pouvoir présenter sa politique générale devant les députés.
La DPG est une étape cruciale pour tout gouvernement, car elle permet de présenter les grandes orientations et les priorités de l’exécutif. Pour Ousmane Sonko, ce discours est particulièrement important puisqu’il marque le début de son mandat en tant que Premier ministre. Cependant, l’exigence de la présenter devant une nouvelle Assemblée nationale montre une volonté de légitimer davantage son gouvernement et d’assurer un soutien parlementaire solide.
La dissolution de l’actuelle Assemblée nationale et la convocation d’élections législatives anticipées permettraient de constituer une nouvelle Assemblée, offrant à Sonko l’occasion de s’assurer un parlement plus favorable à son gouvernement. En retardant la DPG jusqu’à la formation d’une nouvelle Assemblée, Sonko pourrait renforcer sa position et consolider le soutien politique nécessaire pour mettre en œuvre ses réformes.
Cette décision pourrait susciter des réactions variées au sein de la classe politique et de la société civile. Les partisans de Sonko pourraient voir cela comme une stratégie judicieuse, tandis que ses opposants pourraient y voir une manœuvre pour gagner du temps.