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Première journée de médecine régénérative au Sénégal : Une révolution avec le traitement par le sang du patient

La médecine régénérative est une nouvelle pratique médicale qui va donner un grand espoir aux diabétiques et autres malades qui traînent avec des plaies. Elle consiste à soigner, avec le sang du patient, certaines pathologies qui posent des problèmes de santé majeurs.

Elle traite les arthroses et les plaies avec perte de substance importante, mais aussi les cicatrices disgracieuses chéloïdiennes, les dysfonctions érectiles. Elle a ainsi révolutionné le délai de cicatrisation des sportifs, lors de traumatisme musculo-tendineux ou en cas de tendinopathie.

La médecine régénérative, encore appelée médecine régénératrice, est définie par les spécialistes comme «un domaine interdisciplinaire de recherche et d’applications cliniques, axé sur la réparation, le remplacement ou la régénération de cellules, de tissus ou d’organes pour restaurer une fonction altérée» du corps humain. Mais cette révolution, qui existe certes depuis quelques années, n’est pas trop connue au Sénégal. Raison pour laquelle la société Kima health partner (Khp) a jugé important de mettre à la disposition des médecins sénégalais les procédures de traitement au bénéfice des populations.
C’est ainsi qu’elle a tenu, vendredi dernier, la première journée de médecine régénérative du Sénégal. «L’avantage de ce produit est que ce n’est pas un médicament. C’est le sang du malade qui est pris et, après traitement, qui lui est réinjecté et qui a l’effet de stimuler ses propres mécanismes de défense, de régénération qui conduisent à la cicatrisation», a expliqué Dr Abdou Karim Diop, algologue, président de Khp. Il ajoute: «On a beaucoup de sportifs, de jeunes footballeurs, des tennismen, des lutteurs, chez qui on a pu faire cette procédure et qui a pu régler leur problème assez rapidement. Donc, c’est quelque chose qui est vraiment innovant, mais surtout efficace. Avant, quand un footballeur se blessait, on attendait deux, trois, quatre mois. Maintenant, on voit souvent des gens qui se blessent et, deux semaines après, on les voit sur les terrains, comme si de rien n’était.»
Cette rencontre, qui a réuni plusieurs spécialistes parmi lesquels des étrangers, s’est déroulée en présence de Dr Babacar Guèye, représentant du ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.

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