Onze personnes supposées appartenir à un groupe dénommé «Force spéciale» projetaient, selon la police, de semer le chaos dans Dakar en marge de la manifestation interdite de Yewwi Askan Wi, vendredi 17 mai. Parmi leurs cibles, des installations de la Senelec.
L’exploitation du téléphone de l’un des mis en cause, Mor Guèye, aurait permis de découvrir ce projet funeste. Mais son exécution n’aurait pas été une sinécure si la bande était passée à l’acte. Un comité d’accueil les attendait de pied ferme, notamment autour et au niveau de la centrale de Cap des Biches.D’après Source A, qui donne l’information dans son édition de ce lundi, l’Etat, alerté par les Renseignements, avait mis en place un important dispositif pour protéger les installations stratégiques de la Senelec.
En plus des éléments de la gendarmerie, renseigne le journal, la Senelec avait mobilisé des agences de sécurité privées. A en croire Source A, tout le monde était aux aguets bien avant la date de la manifestation interdite et l’interpellation des membres de la «Force spéciale».