En République démocratique du Congo, le sénateur Modeste Bahati Lukwebo dénonce la persécution dont il ferait l’objet actuellement de la part du fisc. Dans un tweet, le leader de la plateforme AFCD et Alliés appelle le peuple à défendre l’État de droit.
Dans un tweet, le sénateur congolais Modeste Bahati Lukwebo explique qu’il a d’abord été victime d’une persécution politique. Il y a quelques semaines, son regroupement politique, l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC), a éclaté.
La scission a été provoquée par les animateurs du Front commun pour le Congo (FCC) qui reprochaient au sénateur d’avoir maintenu sa candidature au perchoir du Sénat en dépit de l’avis de l’ex-président Joseph Kabila.
Il serait dans le collimateur du parti à cause de cette désobéissance. Et pour Bahati, cette entreprise de déstabilisation a permis aux dissidents d’être nommés dans le gouvernement pour occuper les cinq postes réservés à l’AFDC et Alliés.
Enquête
Le sénateur dénonce aussi une persécution fiscale, économique et financière. Selon lui, cet acharnement s’opère avec la complicité des services de l’État. Selon nos sources, ces services auraient reçu des instructions pour enquêter sur les activités du Groupe Taverne qui appartient à Bahati Lukwebo.
Or, au mois de juin dernier, la douane congolaise a délivré une attestation de situation fiscale, valable pour quatre mois. Pour l’entourage du sénateur, le FCC qui contrôle encore les structures de l’administration du fisc ainsi que la douane voudrait faire payer à Modeste Bahati le fait d’avoir défié Joseph Kabila.