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REMISE PREMIERS CHÈQUES AUX ACTEURS CULTURELS : UN BOL D’AIR FRAIS

Pape Faye, représentant des comédiens, a salué « un geste de très haute portée » voire « historique qui leur va droit au cœur. » Non sans préciser qu’en tant qu’artistes, ils ont reçu le tiers des 182 millions, 60 millions pour « dérouler des activités qu’ils avaient proposées au ministère dans le cadre du combat contre la Covid-19 et venir en aide à leurs membres qui ne seront pas pris en charge ailleurs. »

Les critères de distribution dans le sous-secteur du livre et de l’édition

En outre, les 200 millions alloués au sous-secteur livre et édition sont répartis, selon un certain nombre de critères sur la base desquels un montant de 50 millions va être attribué aux éditeurs, la même somme aux écrivains, en fonction, par exemple, du nombre de livres qu’un acteur a publié et de la reconnaissance des pairs, 20 millions aux libraires, 20 millions aux imprimeurs, 40 millions à la lecture publique. « Ce qui veut dire que l’ensemble de l’enveloppe va servir à l’achat de livres pour le secteur public et une partie de ce montant sera alloué aux acteurs pour les assister », s’est réjoui Dr Abdoulaye Diallo, rapporteur du sous-secteur livre et édition dans le cadre du Comité de pilotage de la Force « Covid-19 ».

« Un bol d’oxygène pour les musées »

Ndeye Sow, la représentante de la Maison Ousmane Sow n’a pas caché son soulagement pour ce geste en direction du patrimoine et des musées. D’autant plus qu’a-t-elle expliqué : « les Musées privées sont touchées au même titre que les autres parce que nous avons dû, à la mi-mars, fermer, et arrêter toute activité. Donc, c’est une enveloppe plus dédiée à un soutien. C’était inattendu, et c’est d’autant plus la bienvenue. Parce qu’on ne sait pas jusqu’à quand cela va durer. On fait l’essentiel de nos recettes sur le tourisme. Donc, cela va nous donner un bol d’oxygène, et permettre demain la relance. »

D’autres remises sont prévues pour les sous-secteurs de la musique, du cinéma, un autre partie du théâtre (2/3), la danse, entre autres, « le temps qu’ils terminent le travail de base », a-t-on indiqué.

Ainsi, pour ce qui est de la musique, le ministre a souligné que « les acteurs sont en train de travailler avec la SODAV (Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins) pour définir les critères et s’entendre sur le modèle opératoire ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec Leral

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