On sait à quoi ressemblent ces conférences de presse de l’EFF : Julius Malema fait une déclaration, il répond aux questions, il appelle Cyril Ramaphosa et Pravin Gordhan tous les noms sous le soleil, puis le leader de l’EFF termine toujours par une citation controversée ou deux. Cependant, jeudi marque la première fois que Juju élève son boeuf avec la France.
JULIUS MALEMA CONTRE LA FRANCE – QUE SE PASSE-T-IL ?
Malema a parlé du chaos observé au Parlement panafricain (PAP) la semaine dernière. La réunion a suscité des critiques, après que des altercations physiques et des perturbations persistantes aient bloqué les procédures à Midrand. Le joueur de 40 ans a cependant défendu ces scènes, arguant qu’un débat solide est nécessaire pour s’attaquer à des problèmes graves.
Cependant, il n’était pas aussi indulgent lorsqu’il s’agissait d’évaluer POURQUOI les choses sont devenues si violentes. Il a reproché à une cohorte de pays, prétendument sous l’influence de la France, d’avoir tenté de bloquer la rotation des dirigeants à la maison. Julius Malema déclare que les Français s’ingèrent dans le processus, afin de s’assurer qu’ils maintiennent leur choix de candidats au pouvoir.
LE LEADER DE L’EFF ÉMET UN AVERTISSEMENT POUR LE LEADER FRANÇAIS
Malema dit que ces tentatives vont jusqu’au sommet et ont jeté une grande partie du blâme sur le président français Emmanuel Macron – qui a été invité à venir visiter les chambres avant sa visite d’État en Afrique du Sud. Juju, cependant, ne fera pas que le leader européen se sente le bienvenu à son arrivée…
« Le PAP n’a eu aucun président des régions du Nord ou du Sud. Les régions de l’Est, de l’Ouest et du Centre, dominées par les pays francophones, ont historiquement utilisé leur force numérique pour bloquer la pratique de la rotation. Au fil des années, la France a manipulé ces chiffres pour imposer un candidat de son choix.
« Mais grâce à tous les membres progressistes du PAP, le complot de la France a été vaincu. Nous appelons la France à rester en dehors des affaires africaines, en particulier du Parlement panafricain. Nous lançons en outre un appel à tous les jeunes africains des pays francophones pour qu’ils combattent l’agenda de la France – qui est de garder l’Afrique et ses dirigeants enchaînés aux intérêts impérialistes.