Et, l’on reparle du cas de cette dame, suicidée mystérieusement de l’immeuble abritant son désormais ex entreprise (la SGBS) ! Dakarposte, qui suit l’évolution de cette affaire, comme de l’huile sur le feu, a appris qu’une cérémonie de levée du corps est prévue ce samedi 28 Mai 2022 chez sa belle-mère à Grand Yoff. Feue Daba Coulibaly, sera, ensuite, enterrée au cimetière musulman de Yoff.
Actrice essentielle du dispositif de contrôle permanent au niveau de la SGBS, la regrettée Daba Coulibaly était chargée de conformité, également appelé » Compliance Officer » ou » Compliance Analyst ».
En fait, elle faisait partie des responsables conformité, qui sont les garants de la bonne application des règles et codes de déontologie au sein de son établissement bancaire. Autant dire que son rôle était central et essentiel dans le bon fonctionnement de l’organisme bancaire.
Loin d’être une tête de linotte, il revient à dakarposte que cette ancienne employée de la CBAO, qui a grandi aux allées du Centenaire à Dakar, était tenue de mettre en place les règles de conformité et de contrôle interne dans son établissement.
Elle avait le fardeau de rédiger des documents à l’attention de ses collaborateurs, pour qu’ils puissent les appliquer, et des clients pour les rassurer. Cela peut être le code de déontologie, la charte de lutte contre le blanchiment entre autres…
Afin de faire respecter les procédures, elle instaurait un contrôle du risque de non-conformité et identifiait les points de contrôle.
Aussi, avait-elle en charge d’émettre des avis sur des nouveaux produits, les services ou les nouveaux clients de la banque.
Des informations glanées, il ressort qu’elle transposait également les règles dans des outils et des procédures internes pour faciliter leur mise en place et les automatiser un maximum. Assurant une veille concurrentielle des bonnes pratiques, feue Mme Sall se tenait au courant des nouvelles procédures.
Une fois les règles mises en place, elle s’assurait que ces dernières sont appliquées.
Dakarposte a appris qu’elle était tenue de surveiller ainsi les opérations passées en salle de marché. Elle analysait et suivait les risques de conflits d’intérêt sur les projets de financement et d’investissement de son établissement et de ses clients etc…
Si les circonstances de son inattendu décès ne sont pas encore bien connues, les langues se délient. Grave même.
Il se susurre, en effet, que ce cadre émérite de la SGBS serait « victime de maraboutage » et patati patata qu’elle serait « jalousée » par celui ou celle qui l’aurait envoutée.
En tous les cas, réputée » pieuse, très compétente avec un sens de la rigueur et de l’organisation », des collègues de la défunte s’accordent à dire qu’elle avait les qualités nécessaires pour occuper son poste au niveau de la SGBS. Nantie de diplômes, elle avait la diplomatie et la pédagogie requises compte non tenu de solides connaissances dans les domaines juridique, technique, managérial. « Sauf, qu’il manquait, peut-être, à la défunte une…bonne résistance au stress » glisse une vieille connaissance, qui, apparemment, n’en revient toujours pas du suicide de Madame Sall, comme on l’appelait à la SGBS. À moins que…
Elle laisse orpheline son mari, douanier (T. Sall) et leurs trois bouts de bois de Dieu.
Qu’Allah l’accueille dans son paradis céleste au même titre que toute la Oumah Islamique !
