L’université Cheikh Anta Diop de Dakar a connu des scènes de violence ces derniers jours, qui ont irrité au plus haut sommet. Directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), qui a vu plusieurs de ses biens détruits par des étudiants ulcérés par les résultats des élections de renouvellement des étudiants de la Faculté de droit, Maguette Sène, qui n’avait jusque-là pas réagi aux scènes de pillage et de destruction des restaurants par des étudiants déchaînés, a décidé de porter l’affaire devant les autorités judiciaires et académiques compétentes. «C’est injuste, incompréhensible et inacceptable», dit-il en dénonçant les violences et les scènes de pillage notées dans les campus sociaux de la Grande cité et de l’Ecole supérieure polytechnique. Par conséquent, le Dg du Coud, qui ne saurait laisser de tels actes impunis, se «réserve le droit de faire toutes les investigations nécessaires pour identifier les auteurs afin de porter l’affaire devant les autorités judiciaires et académiques compétentes».
Dans un communiqué, Maguette Sène a du mal à concevoir que le patrimoine du Coud «fasse l’objet d’attaque, de saccage et de destruction». En outre, il parle d’actes «de sabotage aux regards de nombreux efforts consentis pour améliorer les conditions et le cadre de vie des étudiants».
Il faut rappeler que le Conseil restreint de l’Assemblée de l’Université avait décidé de suspendre les amicales jusqu’à nouvel ordre pour prévenir les actes de violence. Une décision qui avait provoqué la colère du Collectif des Amicales de l’université, qui s’opposait à toute idée de suspension des amicales et de fermeture du campus social.