Réagissant à la décision rendue, hier, en sa faveur, Pierre Goudiaby Atépa, malgré la victoire, n’a pas jubilé. A la place, il a regretté les préjudices que les accusations de la musicienne lui ont causés.
D’après lui, c’est sa réputation internationale qui est ternie. «Je ne peux pas mesurer le tort qu’elle m’a porté. Cette accusation m’a causé d’énormes pertes. Plusieurs de mes projets sont tombés à l’eau à cause de cette affaire. Bon nombre de mes partenaires dans les affaires ont fui», confie l’architecte. Ce dernier, qui revient sur le dossier, fait savoir qu’il a traîné la dame en justice pour laver son image. «C’est un habit de mensonges cousu sur du fil noir. C’est moi qui ai porté plainte. Je ne me bats pas pour un terrain à moi. Je me bats pour le public. Je m’occupe de la corniche et de l’environnement. Je suis découragé du pays. On ne respecte plus le droit public et on me dit que je n’ai pas le droit d’agir», rappelle-t-il. Selon l’architecte, la mise en cause a évoqué des faits qui remontent à quatre ans. Devant la barre, dit-il, il a sorti plus de 4 000 voire 5 000 appels téléphoniques entre Aby Ndour et lui. Et, soutient Atépa, sur 8 000 communications répertoriées, il n’a émis que 15 appels le même jour. Sur ces 15 appels, informe l’architecte, il l’a eue qu’une seule fois à 17 heures. «C’était pour l’inviter à une réunion. Elle a menti en disant que je l’ai appelée à minuit, à une heure et à deux heures du matin», commente-t-il.