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SITUATION DES DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL

Le Front Polisario a soutenu qu’après 29 ans de déploiement, la mission créée en 1991 pour veiller à l’organisation d’un référendum au Sahara occidental a failli non seulement à son mandat initial, mais aussi à la protection des droits humains des civils sahraouis dans les territoires occupés.

Dans le même temps, le Maroc continue de commettre des violations massives contre les Sahraouis, une répression documentée par des organisations non gouvernementales (ONG), comme le centre Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l’homme et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. C’est l’ensemble des territoires occupés qui sont assiégés et soumis à un blocus médiatique.

 

Le Sahara occidental demeure jusqu’ici «une zone d’exclusion» interdite aux médias internationaux et aux observateurs de droits humains, a-t-il dénoncé. Le Polisario a relevé avoir sollicité le Conseil de sécurité à maintes reprises pour étendre le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme conformément aux principes fondamentaux des opérations de maintien de la paix de l’Organisation des Nations unies (ONU). Cette doléance a été également portée au niveau du Conseil de sécurité par de nombreuses organisations africaines et internationales de défense des droits de l’homme qui ont exhorté l’instance suprême des Nations unies à agir à cet égard.

Sans la nommer, le Front Polisario a accusé la France d’avoir empêché le Conseil de sécurité de formuler des recommandations sur la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, principalement pour s’assurer que le bilan épouvantable du Maroc en matière de droits de l’homme ne soit pas examiné. Il a rappelé que le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a plusieurs fois insisté sur le suivi «impartial, complet et soutenu» de la situation des droits de l’homme, nécessaire à la protection du peuple sahraoui.

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