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Un projet de moto-taxis électriques appuyé par des partenaires indonésiens a été lancé officiellement mardi à Thiès

La cérémonie présidée Pape Amadou Ndiaye, à la Promenade des Thiessois, s’est déroulée en présence d’une délégation indonésienne conduite par l’ambassadeur de l’Indonésie au Sénégal Dindin Wahyudin. Le consul honoraire de l’Indonésie en Guinée-Bussau était aussi de la partie.
Le projet porté par l’entreprise Ndiaye Transport, du Sénégalo-camerounais, Makhtar Ndiaye, qui a séjourné 20 ans en Indonésie, se fera autour du premier prototype de moto électrique, fabriqué dans ce pays asiatique, par l’entreprise GESITS.
La phase pilote du projet qui se limite à Thiès a comme objectif de donner une moto à chaque jeune qui souhaite travailler dans le transport de mototaxi, a dit Makhtar Ndiaye, président directeur général de Ndiaye transport. Selon lui, l’objectif à terme est de l’étendre aux 14 régions du pays.
Une centaine de motos électriques circulent déjà depuis quatre mois dans la ville de Thiès, a-t-il dit.
Dans son ambition de moderniser ce transport de mototaxi, Ndiaye Transport adopte une nouvelle démarche dite ‘’sociale’’, en signant des contrats sans garantie financière avec les personnes intéressées.
Elles devront par contre se présenter avec un garant, qui peut être leur proche, un casier judiciaire et un certificat de résidence, pour remplir un formulaire d’engagement, et recevoir leur moto.
Le conducteur doit faire un versement hebdomadaire de 18.000 francs CFA, à raison de 3000, la journée. Au bout de 12 mois, l’engin lui appartient au conducteur.
A ce jour, plus de 200 demandes ont été enregistrées, a dit l’ambassadeur, promettant de suivre les démarches ‘’pour que les motos (importées d’Indonésie) arrivent le plus vite à Thiès’’.
’’Nous travaillons à trouver un site de production de ces motos’’ à Thiès, a indiqué le diplomate, qui a contribué au jumelage entre la ville indonésienne de Bogor et Thiès.
Il a dit souhaiter que ce projet de Ndiaye Transport suive les pas de la start-up indonésienne Gojeck, qui compte à ce jour deux millions de chauffeurs livreurs, dont la moitié se trouve en Indonésie, le reste étant disséminés dans d’autres pays asiatiques comme le Cambodge, le Vietnam, la Thaïlande.
Il a souligné le succès de la moto Jakarta au Sénégal, dont l’expression entrée dans le langage populaire est synonyme de mototaxi.
Le ministre de l’Artisanat a salué cette ‘’très belle initiative’’, qui facilite la mobilité urbaine, préserve l’environnement et contribue à la création d’emplois, chère au Président de la République.
Il a invité les jeunes conducteurs de mototaxis Jakarta à appuyer l’initiative, en y orientant des jeunes reconnus pour leur probité morale.
Avec Aps
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