L’annonce de sa marque TRESemmé, a été publiée sur le site CLSJ.J de la pharmacie Clicks Group vendredi dernier, et a décrit les images de cheveux noirs africains comme « crépus et ternes », tandis que les cheveux d’une femme blanche étaient qualifiés de « normaux ».
Cela a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux et déclenché des manifestations menées par l’opposition Economic Freedom Fighters (EFF) dans un pays où le traitement injuste des cheveux noirs évoque de douloureux souvenirs de préjugés pendant l’apartheid.
Le gouvernement de l’époque a utilisé un «test au crayon» pour déterminer l’identité raciale d’une personne: un crayon était inséré dans les cheveux d’une personne et s’il ne tombait pas, cette personne n’était pas considérée comme blanche.
«Nous avons été choqués de découvrir que nous avions fourni des images pour le site Web Clicks qui présentaient les cheveux noirs comme inférieurs. C’était raciste et nous nous excusons sans réserve », a déclaré Unilever dans un communiqué.
L’entreprise examine toutes les campagnes de marketing et les images de son portefeuille en Afrique du Sud « pour s’assurer qu’elles correspondent à notre engagement à célébrer toute la beauté et à promouvoir la diversité et l’inclusion. »
Il mettra également en place un nouveau comité des actifs de diversité et d’inclusion et un comité consultatif composé d’experts internes et externes pour examiner comment ses produits de soins capillaires en Afrique du Sud peuvent offrir des solutions aux consommateurs, a-t-il déclaré.
Le conglomérat d’articles ménagers derrière les marques Omo, Sunlight et Domestos travaillera également avec le nouveau conseil consultatif pour développer des programmes visant à fournir un soutien immédiat aux coiffeurs noirs et aux petits salons professionnels.
Enfin, Unilever révisera sa formation obligatoire sur la diversité et l’inclusion afin d’accélérer sa formation sur les préjugés inconscients pour l’ensemble du personnel.
Jeudi, Unilever a accepté de retirer tous ses produits capillaires TRESemmé des magasins de détail sud-africains pendant 10 jours pour montrer des remords après que certains détaillants aient commencé à retirer les produits.
Avec Reuters