Le président Abdoulaye Wade est un homme étonnant. A plus de 90 ans, il a accepté d’être candidat pour les élections législatives à venir comme tête de liste de la coalition Wallu dirigée par le PDS.
En l’absence de son fils Karim, désigné comme chef du PDS, qui aurait dirigé cette coalition s’il n’avait pas été exilé, Wade a pris sur lui de se jeter dans la bataille électorale avec le risque de se faire piéger. De quelle manière ?
En l’absence de son fils Karim, désigné comme chef du PDS, qui aurait dirigé cette coalition s’il n’avait pas été exilé, Wade a pris sur lui de se jeter dans la bataille électorale avec le risque de se faire piéger. De quelle manière ?
• S’il est élu, aura-t-il le nombre d’élus pour constituer un groupe parlementaire ?
• S’il est élu, aura-t-il la force de jouer son rôle de parlementaire ?
• Est-ce qu’il va démissionner à la suite de son élection pour céder la place à son suppléant comme il l’avait fait naguère sous le magistère d’Abdou Diouf ?
• S’agit-il d’un bluff ou d’une tentative de faire rebondir le PDS dans le paysage politique national ?
Le tout dans tout, « Pa Bi » (comprenez Me Abdoulaye Wade) vient de s’enfermer dans un cercle infernal mais il est décidé à rester dans le champ politique quoi qu’il puisse se passer. C’est le dernier des Mohicans de la scène politique des années 70 et 80.