Waly Diouf Bodian, Directeur général du Port autonome de Dakar et membre influent des cadres de Pastef, a récemment réagi à la radiation de Barthélemy Dias de l’Assemblée nationale. Sur sa page Facebook, il a exprimé son opinion avec une déclaration provocatrice : « S’il n’y a plus de JAZZ à l’Assemblée, il ne devrait corrélativement plus y’en avoir à la mairie ».
Cette sortie, riche de sous-entendus, survient dans un contexte politique particulièrement tendu. Les récents événements, et notamment la radiation de Barthélemy Dias, ont ravivé les débats au sein de la classe politique sénégalaise, divisée entre partisans et opposants du maire de la Médina. Les soutiens de Dias dénoncent une décision qu’ils qualifient d’arbitraire, tandis que ses détracteurs y voient une sanction légitime pour des faits qu’ils jugent graves.
Le terme « JAZZ », souvent associé à une forme de contestation ou de critique acerbe dans le paysage politique sénégalais, est ici utilisé par Waly Diouf Bodian pour marquer une position forte contre l’impunité, qu’il semble dénoncer à travers cette analogie avec la situation à la mairie de Dakar. Une prise de position qui vient ajouter à la complexité des débats autour des décisions politiques actuelles, exacerbant ainsi les fractures au sein du paysage politique sénégalais.
Les répercussions de cette déclaration, comme celles de la radiation de Barthélemy Dias, continuent de cristalliser les tensions entre les différents camps politiques, tout en alimentant une discussion qui semble loin d’être résolue.