C’est une ‘’urgence’’, dans le cadre de protection des droits humains, de mener ‘’la lutte contre le terrorisme qui continue de gagner du terrain en Afrique’’, a déclaré le président sénégalais, Macky Sall, mardi, à Genève.
‘’L’urgence […] pour les droits humains, c’est aussi la lutte contre le terrorisme qui continue de gagner du terrain en Afrique’’, a dit M. Sall en participant à une table ronde sur ‘’l’avenir des droits humains, de la paix et de la sécurité’’.
Cette rencontre a eu lieu à l’occasion de la célébration du 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme.
‘’Le Conseil de sécurité des Nations unies doit pleinement assumer ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme, qui est à la fois une menace à la paix et à la sécurité internationales, et une atteinte aux droits humains les plus fondamentaux : le droit à la vie, à la sécurité et à la sûreté’’, a déclaré Macky Sall.
Dans tous les pays, a-t-il poursuivi, et ‘’quel que soit leur mode opératoire, le populisme, le radicalisme et l’extrémisme sont les pires menaces aux droits humains, à la démocratie et à la liberté’’.
‘’J’ai à cœur de renouveler les engagements internationaux du Sénégal en faveur des droits humains […] C’est dans cet esprit que nous avons accueilli la retraite du Conseil des droits de l’homme organisée à Dakar en novembre 2019’’, a-t-il poursuivi.
En 2022 et 2023 a eu lieu un dialogue entre le Sénégal, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes et le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, a rappelé Macky Sall.
‘’En janvier prochain, notre pays passera, pour la quatrième fois, devant le mécanisme d’examen périodique universel’’, qui évalue les performances des États en matière de droits de l’homme, a annoncé Macky Sall.
Le gouvernement sénégalais a adopté en Conseil des ministres un projet de loi instituant la Commission nationale des droits de l’homme, une autorité indépendante, en remplacement du Comité sénégalais des droits de l’homme.
M. Sall a invité les peuples à ‘’combattre par l’action et à rejeter avec résolution […] le racisme et la discrimination raciale, la xénophobie, l’extrémisme violent, l’intolérance religieuse et la violation du droit international humanitaire’’.
‘’Si nous cédons à la logique ‘deux poids deux mesures’, nous courons le risque de fragiliser l’architecture internationale des droits humains’’, a-t-il averti.