Alioune Tine, Fondateur de Afrikajom Center demande au président Bassirou Diomaye Faye de racheter et de ramener au Sénégal, la bibliothèque de Senghor, où sont contenus des milliers d’ouvrages ayant appartenu à l’ex-président sénégalais qui vont être vendus aux enchères le 16 avril prochain à Caen, en France, d’après nos confrères de la Radio France Internationale.
Selon Radio France Internationale (RFI), « Ce sont plus de 300 lots qui sont mis en vente, pour des sommes allant de 20 à 3 000 euros. Un trésor littéraire et patrimonial qui risque d’être éparpillé. » Une information qui n’a pas laissé indifférente Alioune Tine, fondateur de Afrikajom Center. Sur son compte X (anciennement Tweeter), déclare-t-il à l’endroit du chef de l’Etat, « Excellence PR Bassirou Diomaye Faye, la place de la Bibliothèque de Senghor, c’est ici au Sénégal, parce que c’est votre ainé dans la Fonction et que c’est une richesse symbolique, culturelle et scientifique qui n’a pas de cout. »
Donc, suggère-t-il, « L’Acheter et le ramener serait votre premier acte politique et culturel historique. On racontera plus tard en wolof, diola, sérère, manding, etc. C’est le président Diomaye qui a acheté et rapatrié la bibliothèque de Senghor. On l’enseignera dans les universités du monde. Merci. »
A l’image du fondateur de Afrikajom Center, le groupe de recherche international Léopold Sédar Senghor (groupe de chercheurs et d’universitaires fondé en 2022) a également appelé, dans une lettre adressée aux nouvelles autorités de Dakar, à racheter le lot avant qu’il ne soit trop tard, comme l’avait fait le gouvernement précédent en 2023 lors de la vente d’effets personnels du « président poète » disparu le 20 décembre 2001, à l’âge canonique de 96 ans.
D’après l’universitaire Céline Labrune-Badiane, interrogée par la rédaction Afrique de RFI « On a, à peu près, un millier d’ouvrages de la bibliothèque personnelle de Senghor. Il y a tous les ouvrages des amis de Senghor et du mouvement de la négritude, Aimé Césaire, qui dédie par exemple le Discours sur le colonialisme à ce vieux Léopold Sédar Senghor. »