Le secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Veron Mosengo-Omba, a échangé mercredi et jeudi avec des ministres des sports et des dirigeants de fédérations de football des zones nord, centre et sud, autour de son programme de championnat panafricain du football scolaire, informe le site officiel de la CAF.
« Les 3 et 4 novembre 2021, le Secrétaire Général de la CAF, Veron Mosengo-Omba s’est entretenu par visioconférence avec des ministres des Sports et de l’Education de l’UNAF, du CECAFA et du COSAFA, ainsi que des présidents d’Associations Membres de ces trois zones de la CAF », indique le site de la CAF.
Il précise que cet entretien a tourné autour d’un « processus d’engagement des parties prenantes en vue d’établir une feuille de route inclusive pour le championnat panafricain de football interscolaire ».
« Votre présence lors de ces sessions montre l’engagement que vous avez pour développer notre continent », a déclaré Mosengo-Omba cité par le site de la CAF.
« Le projet de championnat panafricain interscolaire de football n’est pas seulement une compétition de football mais un mouvement qui permettra aux enfants de mieux s’organiser dans différentes parties du continent », a-t-il fait remarquer.
Selon lui, les avantages sociaux de ce projet sont très importants.
Et pour réussir un tel programme, « la CAF a besoin d’un soutien solide de la part des gouvernements et des associations membres », a assuré le SG de la CAF.
Il a signalé l’existence d’une « alliance tripartite ». Il explique que la CAF, les gouvernements et les associations membres travaillent ensemble, « chacun ayant un rôle précis à jouer ».
Les ministres des sports du Soudan du Sud, du Malawi et de l’Egypte, qui prennent part à la rencontre, ont réagi positivement à ce programme.
Le ministre des Sports du Soudan du Sud a annoncé le soutien de son gouvernement. « Le championnat panafricain de football interscolaire intervient à un moment où nous sommes en train de reconstruire notre pays », a-t-il dit.
« Cela donnera à nos jeunes une visibilité, tout en jouant un rôle majeur dans l’instauration de la paix sur notre continent. Dès leur plus jeune âge, les jeunes enfants interagiront avec leurs pays voisins et en apprendront davantage les uns sur les autres », a ajouté l’officiel du Sud Soudan, un des derniers pays africains à obtenir son indépendance.
Quant au ministre de la Jeunesse et des Sports d’Egypte, il a souligné que « c’est l’un des projets les plus importants » qu’il a eu à rencontrer dans sa carrière « tant dans le secteur privé que public ».
« Nous sommes très intéressés par cette initiative », a-t-il dit.
Le gouvernement du Malawi, par la voie de son ministre de l’Éducation, se dit aussi intéressé.
« Cela arrive à un moment opportun pour le Malawi, et cela est conforme à notre vision 2063 qui se concentre sur la formation des jeunes pour l’avenir’’.
« Ce que j’aime dans le programme, c’est qu’il oblige différents secteurs à travailler ensemble dans un même but. En tant que ministre de l’Éducation, je suis ravi de l’opportunité de travailler avec la CAF et avec le football », a-t-il assuré.