Même si la Côte d’Ivoire ne reconnaît plus son autorité, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples s’est opposée, comme c’était le cas avec Soro, à l’exclusion de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre. La Cour, qui est basée à Arusha (Tanzanie), a ordonné à l’Etat ivoirien de « prendre toutes mesures nécessaires en vue de lever immédiatement tous les obstacles » empêchant Gbagbo de participer au scrutin. L’ancien chef de d’Etat (2000-2010) ne figure pas sur les listes électorales révisées cette année, il ne peut donc ni voter, ni être candidat.