On me souffle depuis l’étranger (source très solide): »travers la nomination de Idrissa Seck comme président du Cese, le président Macky Sall concrétise les clauses d’un pacte qui a été scellé à Touba devant le vénéré et Serigne Moussa d’autres témoins. Aux législatives prochaines, ajoute ma source, ne soyez pas surpris que Ndamal Kadior conduise la liste Benno Bokk Yaakar. Mieux, embraie t’il, si cette coalition remporte la majorité des sièges, le président Sall, seule constante de l’APR, va provoquer un congrès qui procédera à l’investiture de l’idée comme candidat de ladite coalition à la présidentielle de 2024. Voilà brièvement ramassé, ce que je puis vous confier et que j’appelle le DEAL BÉTON entre deux fils spirituel d’un Abdoulaye Wade virtuose des coups politiques aujourd’hui presque incapable de barrer la route à ses anciens lieutenants, monlut sèur . Pourtant, ce énième acte de ce qu’il convient d’appeler un puzzle politique de haut niveau cadrerait parfaitement avec la prévision du Pape du Sopi de «voir les libéraux diriger le Sénégal pour les 50 prochaines années». Quoi qu’il en soit, le deal ficelé depuis Touba sera assurément bien protégé et respecté par l’actuel chef de l’État quand on sait que Idy n’y perd rien et y gagnerait tout. Alors, que nul ne soit surpris de la montée en sagesse du président du conseil départemental de Thiès, naguère connu pour son excès d’autorité et devenu poule mouillée, ou… dame de compagnie. L’homme de Saint James sera une passivité insoupçonnée jusqu’à la réalisation de son rêve le plus fou, de son angoisse existentielle qui jamais ne la libéré, celle de devenir un jour M. Président! Idy boira le calice du pouvoir jusqu’à la lie. Encore que ce ne sont pas des grincements de dents des pontes déchus et autres militants et sympathisants de l’APR et de Benno Bokk Yaakar qui vont le gêner. Personne n’ose lever le doigt, par loyauté et discipline de parti, nous souffle t’on. Idy et Macky peuvent en conséquence, dérouler, tranquillement. C’est aussi cela la realpolitik. N’est-ce pas? En attendant, laissons couler encre et salive. Puisqu’il y en aura un peu partout dans un futur proche et / ou lointain.
Mamadou Biguine Gueye Journaliste indépendant