La nouvelle plateforme « Village virtuel des arts africains » (V2A), a décerné samedi le trophée de la ’’Paix » à l’ancien chef d’état-major des armées Sénégal, le général Mansour Seck et à l’Abbé à la retraite, Jacques Seck pour récompenser leur contribution à la paix et au dialogue entre les communautés, a constaté l’APS. Le Général Mansour Seck, également ancien ambassadeur du Sénégal aux Etats-Unis, a reçu son trophée, un oiseau en bronze intitulé +Diamaguen+, sculpté par l’artiste Séa Diallo, des mains de l’ambassadeur d’Israël au Sénégal, Roi Rosenblit, parrain du trophée. Selon le comité d’initiation, le trophée du lauréat Abbé Jacques Seck absent à la rencontre, lui sera remis plus tard. (…). « Quand on faisait des propositions autour de personnalités, le nom du Général Mansour Seck est souvent revenu. Le comité a pensé à notre armée très républicaine, le Général Seck est un homme de dialogue, de concorde et d’entente, il est tellement humble aussi », explique le journaliste-écrivain Fara Samb, membre du comité. Concernant l’Abbé Jacques Seck, « son ouverture à toutes les communautés » a prévalu, a-t-il dit. « Abbé Jacques Seck parle à toutes les communautés, il n’a pas de préférence que ce soit pour les imams, les prêtres, les guides traditionnels, etc., il leur parle le même langage de paix, de cohérence et d’entente », a-t-il justifié. Le Général Seck « représente le Sénégal, un pays de paix, de téranga qui contribue en plus grand nombre de soldats pour les opérations de maintien de la paix pour les Nations Unies », a estimé pour sa part, le diplomate israélien, Roi Rosenblit. « Le militaire fait la guerre quand on lui donne l’ordre, c’est le politique qui décide. Le militaire du fait qu’il connait les dégâts des balles et les destructions matérielles et humaines ne peut être que pacifiste », a souligné le général Mansour Seck qui se dit être « surpris » par cette cette récompense « symbole de la paix ». L’idée de célébrer les figures emblématiques découle d’un projet plus global qui vise à inscrire la plateforme « village virtuel des arts africains » (V2A) dans le marché mondial des arts, selon Séa Diallo, l’un des membres. Initiée par Fara Samb, la plateforme regroupe des journalistes, des écrivains, des artistes. Une exposition sur le thème « L’art vecteur de paix, les enfants d’abord ! », et un panel sur « Les industries culturelles à l’ère du numérique », ont été organisé lors du lancement de cette plateforme.