Les élections de représentativité syndicale sont parties pour enregistrer un taux de participation très faible. Tel est le constat fait hier, mardi, par des mandataires des centrales syndicales ayant sillonné les 49 bureaux de vote répartis dans les 16 communes du département de Mbour. Mamadou Diouf de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) est revenu sur les causes profondes de la situation décrite plus haut. A l’en croire, des dispositions prises ont permis le déroulement du vote. Il a relevé une bonne participation de certains travailleurs présageant à son niveau un vote victorieux plus appuyé, relativement en 2011 et en 2017. Il a déploré quelques couacs relatifs à la non-participation au vote des travailleurs de certaines entreprises. Le fait, selon lui, est consécutif à l’absence de celles-ci sur les listes des élections de représentativité des travailleurs.
En plus, il a souligné d’autres aspects techniques, des travailleurs préalablement sur les listes provisoires mais absents sur les listes définitives des électeurs. Malgré tout, il a magnifié les dispositions prises, par lacets au niveau départemental, pour un bon déroulement du vote. Il a salué la disponibilité et les efforts du préfet du département de Mbour, ouvert aux centrales syndicales, pour trouver des solutions aux problèmes soulevés. Des regrets sont notés du côté de certaines entreprises comme l’usine de fabrication de carreaux de Sindia dont les travailleurs ont eu d’énormes difficultés pour participer au vote ; c’est dans l’après-midi qu’ils ont commencé à voter.
Ardo Fall de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) a parlé de mobilisation acceptable des électeurs, en un jour ouvrable, pour participer au vote. Il a rappelé aux travailleurs que leur participation au vote couverte par un décret les autorisant d’aller vers les urnes de 08 heures à 18 heures. Il a déploré l’ouverture tardive de certains bureaux de vote dans le département de Mbour. Selon lui, cela est dû soit à l’absence du matériel de vote ou des listes. Des mandataires, à l’en croire, sont partis prendre des listes à la préfecture. Il a résumé le rôle des centrales syndicales, dans le processus, à un encadrement des travailleurs pour les amener à voter. Tout son souhait est de voir sa centrale atteindre le taux de dix pour cent (10%) des suffrages pour pouvoir siéger à la table des négociations avec les autorités.
Avec Sud Quotidien