L’enquête sur l’affaire des quatre bébés, morts brûlés dans l’incendie à l’unité de néonatalogie de l’hôpital Maguette Lô de Linguère, connaît de nouveaux développements.
D’après les informations glanées par le quotidien Libération, les enquêteurs ont mis au jour des éléments accablants pour le personnel de garde.
Selon le journal, « les gendarmes ont établi qu’aucun agent du personnel de garde n’était présent à l’unité de néonatalogie au moment du déclenchement de l’incendie qui a coïncidé avec l’heure à laquelle devait arriver la relève ». En somme, « si le personnel de garde était présent, la vie des bébés pouvait être sauvée ».
En plus, « il n’y avait aucun dispositif de surveillance pouvant permettre au personnel de savoir ce qui se passait dans cette salle ». Idem pour l’alarme-incendie.