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Pêche INN, surexploitation, demande croissante, mal gouvernance, subventions mal orientées, corruption : l’économie bleue en eaux troubles

La Rédaction by La Rédaction
6 janvier 2024
in Economie
5 min read
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Réputées très poissonneuses, les côtes sénégalaises n’attirent plus. Réunis à Saly (Mbour) les 16 et 17 décembre dans le cadre d’un atelier de renforcement de capacités des journalistes et communicants en appui au plaidoyer sur la pêche INN et la transparence dans le secteur de la pêche, les acteurs ont décrié la mal gouvernance de leur secteur. Une mauvaise gouvernance qui risque d’instaurer la famine dans les communautés côtières, déstructurer le tissu socioéconomique et compromettre les investissements à coup de milliards de l’Etat du Sénégal. En 2022, l’Etat a injecté 32 milliards 200 millions pour n’en tirer qu’un profit dee 4 milliards de FCFA. Organisé par l’Environnemental Justice Foundation (Ejf) en collaboration avec le Groupe recherche environnement et presse (Grep), l’atelier de Saly a permis aux acteurs de diagnostiquer sans complaisance les tares de la pêche Sénégalaise et formuler des recommandations.

Jadis très prisés par les Sénégalais, les poissons  deviennent de plus en plus introuvables. Ce, à cause de la mal gouvernance, des subventions mal orientées et de l’émergence de l’industrie de poisson entre autres. Ce que confirme l’économiste des pêches, Moustapha Dème. « Quinze ans avant, 10% seulement de ces espèces démersales étaient exportées ». Aujourd’hui, tient-il à alerter ; « ces espèces sont fortement surexploitées, représentant à ce jour 70% des exportations Sénégalaises selon les dernières statistiques publiées ». Conséquence, on constate une indisponibilité de ces espèces nobles, fortement prisées par les Sénégalais sur le marché local.

Balance commerciale en effritement

Pendant longtemps, le poisson était la première matière d’exportation mais aujourd’hui on note un effritement total. Ces espèces étaient de forte valeur commerciale (thiof, pageot, pagre, petit capitaine et rouget). Aujourd’hui, ce sont les espèces de faibles valeurs commerciales qui sont congelées et exportées dans le monde entier. Et ce, sans aucune forme de transformation ou de produits élaborés nécessitant la création de valeur ajoutée. Autrement dit, exit la transformation locale par la création d’emplois et par ricochet des richesses nationales. Vraisemblablement, la pêche est un secteur pourvoyeur d’emplois et génératrice de revenus, nécessitant un savoir-faire qui offrait à bon nombre de Sénégalais la possibilité de trouver la dépense quotidienne au niveau des post-captures de poisson, des embarcations, des marchés centraux et au niveau de la transformation artisanale. En clair, c’est un secteur refuge qui mérite une grande attention des pouvoirs publics pour garantir la sécurité alimentaire, la création d’emplois et par ricochet la rentrée de devises.

Faibles recettes publiques tirées  

Pour s’en convaincre, le spécialiste fait une petite comparaison avec la Mauritanie. Rien qu’en 2022, l’Etat du Sénégal n’en a recouvré que 4 743 731 668 FCFA contre 89 538 814 432 FCFA en 2019. C’est dire que la Mauritanie gouverne mieux le secteur que le Sénégal. En termes de redevances tirées de la pêche en 2022, les permis de pêche contribués pour 152 150 000 FCFA ; les licences de pêche : 1 746 926 306 FCFA ; les redevances COSECPRO : 218 142 113 FCFA ; la contrepartie financière accord SEN/UE : 2 013 495 000 FCFA ; carte mareyeur : 39 430 000 FCFA ; la certification DPSP : 23 166 000 FCFA ; la certification DITP : 222 422 249 FCFA ; les amendes et les transactions : 328 000 000 FCFA. Le tout pour un montant global de 4 743 731 668 FCFA en 2022.

L’efficience des investissements mise en cause

Jusqu’en 2005, la pêche sénégalaise était d’accès libre et allait pour le « moins bon », semble dire l’économiste des pêches. Car, le libre accès ou d’accès peu contrôlé aux pêcheries offrait à tout Sénégalais de fabriquer ou de se payer une pirogue pour exercer librement l’activité. Mais, à partir de 2006, l’Etat a introduit des permis de pêche d’un coût qu’il juge « faible ».  Le coût de ces permis de pêche s’offre entre 5 000 à 25 000 FCFA selon la longueur de la pirogue. Et bon nombre de ces acteurs ne « s’acquittent même pas de leurs obligations », s’en désole l’expert. En termes clairs, ce cadre de gestion existe mais  n’a d’efficience sur les pêcheries.

Quant à la surcapacité et au surinvestissements dans les pêcheries en 2022, l’Etat dans un souci de soutien financier a mis en place des incitations fiscales, économiques et douanières pour favoriser l’accroissement de l’effort de pêche pour un montant global de 32 milliards 200 millions de FCFA, répartis comme suit: « Contribution financière directe annuelle à la pêche artisanale 8 milliards ; subvention directe pour l’achat de moteurs 1 milliard 900 millions ; subvention sur le carburant pêche 8 milliards ; détaxe filets de pêche 2 milliards ; exonérations fiscales sur intrants pêche et avantages fiscaux consentis aux entreprises exportatrices 12 milliards 200 millions », atteste l’expert, Moustapha Dème, qui affirme que des moyens conséquents ont été consentis dans ledit secteur sous forme d’équipements de pêche, de subventions de carburant, de subventions des moteurs et un certain nombre d’avantages à la pêche et aux exportations.

Certes, « la pêche mérite d’être soutenue », admet-il ; mais les subventions doivent être bien « ciblées, orientées dans les fonctions de gestion, notamment au niveau de la surveillance, de la recherche, de la formation et du renforcement des capacités », conseille le chercheur.

Création d’emplois et moyens d’existence                                                          

Bien mis en difficultés, le secteur de la pêche reste pourtant un secteur pourvoyeur d’emplois. Selon les documents officiels, ledit secteur crée 600 000 emplois, soit 15 % de la population active. Sur 100 000 pêcheurs, près de 90% relèvent des seules pêcheries artisanales. A cela, des emplois connexes et périphériques sont estimés à près de 300 000 personnes.

Sur la base du postulat qu’un travailleur actif sénégalais fait vivre en moyenne 5 personnes, on en déduit aisément que 2 millions d’individus tirent leurs moyens d’existence de la pêche.

Contribution du secteur à l’économie

L’apport de la pêche dans l’économie nationale en 2013 était de 159,6 milliards de FCFA. En 2016, il est chiffré ainsi répartis : Production : 93.9 milliards de FCFA ; mareyage : 23.7 milliards de FCFA ; transformation industrielle : 31.8 milliards de FCFA ; transformation artisanale : 9.8 milliards de FCFA ; recettes fiscales : 0.4 milliards de FCFA : le tout a généré une valeur ajoutée de 2,1% du Produit intérieur brut total. En 2016 la valeur ajoutée globale était de 241,6 milliards de F CFA répartis comme suit : 129,3 milliards pour capture ; 24,2 milliards pour la transformation ; 56 milliards pour la commercialisation ; 10,1 milliards pour vente de carburant ; 8,1 milliards pour la production de glace et la conservation de produits halieutiques ; 5,6 milliards pour le transport de produits halieutiques ; 8,3 milliards autres activités connexes. Le tout a donné pour contribution 3,2 % au Produit intérieur brut national. L’économiste en déduit ainsi une faible contribution de la transformation industrielle : congélation en l’état des produits pour exportation.

Les Sénégalais en baisse de protéines 

Cette surexploitation de la pêche aux conséquences nutritionnelles entraine une carence de protéines dans l’alimentation des Sénégalais. En effet, les pélagiques considérés comme la principale source d’accès à la protéine, les populations sénégalaises en pâtissent lourdement, puisqu’elles en consomment en moyenne « 15 kilogrammes en 2023, contre 29 kilogrammes en 2014 », s’en désole l’économiste des pêches. Ce qui entraine une insuffisance ou carence de protéines pour une saine alimentation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec Sud Quotidien

La Rédaction

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