Les contentieux qui entourent le TF 1451 R, ne sont pas encore totalement vidés, renseigne « Le Quotidien ». Après le procès contre Tahirou Sarr, les constructions seraient toujours en cours sur le site litigieux, au grand dam des héritiers. Malgré la réinscription du Titre Foncier d’une superficie de 258 hectares dans son entièreté, les constructions par des tiers sont encore en cours sur le site. Ce que les héritiers de Mbagour Diagne ont vigoureusement dénoncé mardi dernier, en appelant les autorités, notamment le Préfet de Keur Massar, le sous-préfet de Jaxaay, à agir pour la préservation de leurs droits.
En effet, le découpage intervenu dans la région de Dakar érigeant Keur Massar en département, a invraisemblablement donné une nouvelle tournure à l’affaire, selon les héritiers. « Le constat aujourd’hui, est que la plupart des personnes, ayant bénéficié d’une parcelle de la part de Sn Hlm ou d’une autre structure, ont repris les constructions dans une parfaite illégalité et c’est ce que nous dénonçons avec la plus grande fermeté», a tempêté Abdou Mbengue, l’un des six mandataires de la famille.
Ce dernier a indiqué que les démarches entreprises depuis lors, n’ont pas permis d’arrêter les constructions illégales. « Munis de l’arrêté du Préfet de Rufisque, nous avons saisi le sous-préfet de Jaxaay, l’assistant du Commissaire de Jaxaay, le Préfet de Jaxaay et la Dscos, sans que rien ne change », a déploré le sieur Mbengue, notant que le recours au Préfet de Rufisque, Serigne Babacar Kane, qui avait sorti la note d’interdiction, s’est aussi révélé infructueux.
« Nous pouvons descendre sur le site et nous battre contre ces gens qui construisent, car c’est sur une propriété privée qu’ils le font. Mais en tant que légalistes, nous interpellons le Préfet de Keur Massar, le sous-préfet de Jaxaay, le Commissariat de police de Jaxaay et la Dscos. Nous ne pouvons pas laisser des personnes qui n’ont qu’un simple permis d’occuper, donc aucun titre de propriété, venir construire sur un site qui ne leur appartient pas. Il faut que ces agissements cessent immédiatement », a-t-il mis en garde.
Malgré la réinscription des 258 hectares au profit des héritiers, plus de 100 hectares sont occupés par des tiers, ne détenant pas de titre de propriété.