BEYROUTH – Un combattant du Hezbollah a été tué lors d’une attaque israélienne en Syrie, le groupe chiite libanais soutenu par l’Iran y étant pour la première fois déclaré victime depuis que son chef a averti l’année dernière que de nouveaux massacres de ses membres en Syrie feraient face à des représailles.
Ali Kamel Mohsen, du sud du Liban, a été tué par une frappe aérienne israélienne près de l’aéroport de Damas, selon un avis de décès le déclarant martyr de la Résistance islamique, une référence au Hezbollah, et qui a été confirmé par le groupe.
Il s’agissait d’une référence apparente à une frappe de lundi soir qui, selon des sources de renseignement occidentales, a frappé un important dépôt de munitions soutenu par l’Iran à la périphérie de la capitale syrienne.
Les médias d’État syriens ont déclaré que les défenses aériennes avaient intercepté une nouvelle «agression» israélienne au-dessus de la capitale Damas.
Le Hezbollah a déployé des combattants en Syrie dans le cadre des efforts soutenus par l’Iran pour soutenir le président Bashar al-Assad dans un conflit qui a dégagé des manifestations contre son régime en 2011.
À la suite du meurtre de deux membres du Hezbollah à Damas en août dernier, Sayyed Hassan Nasrallah, le chef du groupe, a promis qu’il réagirait si Israël tuait d’autres combattants dans le pays.
Avec Reuters