Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, estimant que les valeurs sous-tendant la Charte des Nations unies n’ont pas de « date d’expiration », appelle à faire corps autour des idéaux en question, pour que le monde soit « à la hauteur de la promesse, du potentiel et de l’espoir qu’incarne » cette organisation.
« Les valeurs qui sous-tendent la Charte des Nations unies depuis 76 ans – la paix, le développement, les droits humains et l’égalité des chances pour tous – n’ont pas de date d’expiration », avance Antonio Guterres dans un message rendu public à l’occasion de la Journée des Nations unies.
Dans le cadre de cette commémoration, le SG de l’ONU appelle à faire corps « autour de ces idéaux’’ et être ’’à la hauteur de la promesse, du potentiel et de l’espoir qu’incarne l’ONU ».
« Il y a soixante-seize ans était fondée l’Organisation des Nations unies, porteuse d’espoir pour un monde tout juste sorti des ténèbres d’un conflit catastrophique. Aujourd’hui, souligne-t-il, les femmes et les hommes qui composent l’ONU font vivre cet espoir partout sur la planète ».
Selon Antonio Guterres, le COVID-19, les conflits, la faim, la pauvreté et l’urgence climatique « nous rappellent que notre monde est loin d’être parfait. Mais ils montrent aussi clairement que la solidarité est la seule voie possible pour aller de l’avant ».
« Nous devons agir ensemble pour relever les grands défis auxquels nous sommes confrontés et progresser dans la réalisation des Objectifs de développement durable. En veillant à ce que chaque personne, partout dans le monde, ait accès aux vaccins contre le COVID-19 le plus rapidement possible », préconise le SG de l’ONU.
Cet élan collectif doit aussi veiller à faire « respecter les droits et la dignité de tous, en particulier des personnes les plus pauvres et les plus défavorisées, des filles et des femmes, des enfants et des jeunes », ajoute M. Guterres.
Il doit aussi conduire « à mettre fin aux conflits qui déchirent notre monde », à prendre « des engagements climatiques ambitieux pour sauver notre planète, et en les honorant », poursuit-il.
Le SG de l’ONU évoque, dans la même perspective, la nécessité de bâtir « une gouvernance mondiale plus inclusive, plus efficace et fonctionnant davantage en réseau (…) ».